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Quel bonheur de retrouver Benjamiah et l’univers étrange, sombre et envoûtant de Dedaleum !

Dès les premières pages, on replonge avec frisson dans cette atmosphère lourde et mystérieuse, rappelant ces contes pour enfants empreints d’une poésie noire, un brin cruelle. L’intrigue se resserre dans ce deuxième tome, la tension est constante, et certains passages sont bien plus effrayants que dans le premier volume.

Benjamiah, de retour chez lui à Flammèche-les-Eaux, n’aspire qu’à retrouver Elizabella et l’étrange monde de Dedaleum. Grâce à un objet mystérieux, il y parvient, mais se retrouve aussitôt frappé par la malédiction d’Ægatha Drake. Pour y survivre, il devra affronter plusieurs épreuves. Ce tome-ci se concentre davantage sur Benjamiah et sa quête personnelle !

Découvrir l’histoire d’Ægatha à travers les contes propres à l’univers est un vrai plaisir, et cela vient enrichir le lore de Dedaleum. La construction de ce monde littéraire est extrêmement bien pensée, solide et cohérente.

Les personnages gagnent en profondeur, les liens d’amitié, de loyauté et d’entraide se renforcent, rendant le récit toujours plus addictif. Elizabella est particulièrement brillante et attachante dans ce tome (et un peu moins agaçante).

Une saga jeunesse à suivre (et à conseiller !), à la croisée de l’épouvante et du merveilleux. Elle ravira les lecteurs (dès 10 ans) friands de mondes fantastiques, de complots et d’émotions fortes.

Alors… qui ira se perdre dans le labyrinthe ?